Manger ses émotions : l’enjeu qui se traite le mieux

Plusieurs raisons font en sorte que tu manges tes émotions. Dans cet article, on va démêler tout ça. On va aussi, ensemble, explorer les pistes pour s’en libérer. Sache que tu n’es vraiment pas seule. Et la bonne nouvelle? Manger ses émotions est l’enjeu qui se traite le mieux. Découvre comment.

Tu le sais, tu as cette tendance à manger tes émotions.

La main dans le sac de chips, la douceur à saveur Haagen Dazs, la gâterie sucrée-chocolatée : tu manges tes émotions. Sur le coup, ça te fait du bien. Mais tu sais comme moi que ce « bien » est de très courte durée.

Quand ça arrive, tu as l’impression de perdre le contrôle sur ton corps. Comme si une force maléfique devenait le boss de ta propre enveloppe! Ça peut survenir une fois par jour ou une fois par semaine; dans tous les cas, ça te rend malheureuse.

Peut-être que tu sais ce qui déclenche tes envies de manger, peut-être pas. Ça peut être après une chicane de couple, une journée poche ou stressante au travail, ces moments d’ennui, les enfants qui te prennent toute ton énergie, l’appréhension de la semaine qui recommence…

C’est lourd à porter. Mais tu sais quoi? Manger ses émotions est l’enjeu qui se traite le mieux dans ma pratique.

J’accompagne les femmes à apprendre à vivre leurs émotions – sans les manger. Chaque fois, c’est unanime : la transformation est profonde. Même pour les femmes qui ont déjà adopté l’alimentation intuitive.

Aujourd’hui, je veux t’aider à comprendre ce qui se passe lorsque tu manges tes émotions, et te donner des pistes qui, j’espère, te donneront moins envie de les manger.

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Allons-y!

  1. Comment savoir si je mange mes émotions?
  2. Pourquoi je mange mes émotions?
  3. Pourquoi est-il difficile pour moi de faire face à mes émotions?
  4. Comment diminuer l’envie de manger mes émotions?
  5. Comment apprivoiser mes émotions pour ne plus les manger?
  6. Comment apprendre à décoder les émotions que je vis?
  7. Quelles sont les émotions saines versus les émotions chroniques?
  8. Quel rôle joue l’impulsivité lorsque je mange mes émotions?
  9. Comment arrêter (enfin) de manger mes émotions?

1. Comment savoir si je mange mes émotions?

Spoiler : savoir si tu manges tes émotions n’est pas toujours évident. Il arrive que ces petits comportements passent plus inaperçus… un peu comme le goût du persil dans ton bol de pâtes.

On a cette vision que les mangeuses émotionnelles mangent leurs émotions chaque jour, ou en très grande quantité; on va ici parler d’hyperphagie.

Or, ça peut être bien plus subtil.

Voici quelques signes que tu manges tes émotions.

  • Tu manges plus vite qu’à l’habitude (même si tu n’as pas particulièrement faim).
  • Tu ne savoures pas tes bouchées.
  • Tes gestes sont mécaniques.
  • Tu apprécies peu ce que tu manges.
  • Tu manges souvent le soir, ou quand tout le monde est couché.
  • Tu es attirée par les aliments sucrés, gras ou très salés
  • Ça te semble plus fort que toi, tu as l’impression de perdre le contrôle. Il FAUT que tu manges.

*J’en profite pour faire un petit aparté : la restriction alimentaire (ou quand on a vraiment très faim) peut aussi engendrer ce genre de comportements. Dans ce cas, on ne parlera pas d’alimentation émotionnelle, mais d’une réaction physiologique normale à la restriction.

2. Pourquoi je mange mes émotions?

D’abord, sache que tout le monde mange ses émotions.

Une soupe chaude lorsqu’on se sent malade, un plat réconfortant quand on a un chagrin, un repas festif pour souligner l’anniversaire d’une personne qu’on aime. Au-delà de sa fonction vitale, la nourriture rassemble, génère du plaisir, apaise nos cœurs. Alors, qui mange ses émotions? Tout le monde, de ta grand-mère à ton jeune frère!

Par contre, manger ses émotions n’est pas un problème pour tout le monde.

Pour certaines personnes, manger ses émotions a plus de conséquences : elles se tournent systématiquement vers la nourriture, faute de savoir faire mieux.

Les experts ont dégagé un profil assez précis des gens ayant cette tendance.

  1. Difficulté à identifier ses émotions (pas toujours conscient d’être en train de vivre une émotion, difficile de mettre le doigt sur le sentiment vécu).
  2. Dépassé par ses émotions (ne sait pas bien comment y faire face et garde beaucoup de choses par en dedans).
  3. Tendance impulsive (avec la nourriture, les achats compulsifs, le binge watching, le doomscrolling sur réseaux sociaux ou la pratique de sport excessive).

Ouvre grand tes oreilles ici : si tu manges tes émotions, c’est que tu as de bonnes raisons de le faire!

🙅🏻‍♀️ Ce n’est pas parce que tu es brisée.

🙅🏻‍♀️ Ce n’est pas par manque de volonté.

🙅🏻‍♀️ Ce n’est pas parce que tu es trop gourmande.

👉 C’est parce que la nourriture occupe un rôle hyper important dans ta vie. Ce n’est pas un caprice : manger est un besoin qui te permet de gérer tes différents états émotionnels.

Mais si tu le souhaites, demain peut être différent. Tu n’es pas une cause perdue.

3. Pourquoi est-il difficile pour moi de faire face à mes émotions?

Ce n’est pas toi, c’est eux.

Avoir du mal à affronter tes émotions peut venir de ton milieu familial. Les émotions étaient-elles tabou? Un membre de la famille exprimait-il ses émotions d’une manière effrayante? A-t-on déjà signifié qu’il est toujours préférable d’être raisonnable, de bonne humeur, poli, souriant et gentil comme un Golden Retriever?

Ça peut aussi venir de la société ou des médias sociaux. Mine de rien, on nous vend du rêve. Des gens épanouis, des familles « parfaites », du bonheur en canne.

Ainsi, dans ma pratique, plusieurs mangeuses émotionnelles aimeraient donc trouver un moyen d’arrêter de vivre leurs émotions « négatives », que ce soit la tristesse, la colère, la honte, le sentiment de ne pas être à leur place, etc.

Elles ont l’impression que les émotions sont non seulement douloureuses, mais inutiles. Qu’elles ne font que leur mettre des bâtons de popsicle dans les roues.

Parfois aussi, les mangeuses émotionnelles ne veulent pas « déranger » et gardent tout en dedans. Comme si leurs émotions étaient indésirables ou repoussantes comme une haleine du matin; elles vont donc les étouffer pour ne pas importuner.

D’autres vont avoir peur de les vivre, parce qu’elles ont l’impression que si elles leur font de la place dans leur cœur, ce sera trop souffrant. Bref, autant de raisons pour fermer la porte à double verrou aux émotions! 🙅🏻‍♀️🔑

Pourtant, savais-tu que tes émotions sont d’incroyables alliées? Elles sont ton étoile du nord. Quand tu les reconnais, et que tu as les outils pour les accueillir, tu cesses de les manger, et tu améliores ta vie.

Chaque femme peut apprendre à gérer ses émotions, sans les manger. Toi aussi.

4. Comment diminuer l’envie de manger mes émotions?

Si tu veux arrêter de manger tes émotions, tu dois absolument commencer par développer tes compétences émotionnelles.

Chercher à diminuer l’alimentation émotionnelle sans travailler ton rapport aux émotions, ce serait comme retirer les béquilles d’une personne, sans soigner son pied. Ce serait complètement absurde! C’est pareil ici.

La première chose que je dis aux femmes que j’accompagne est très simple : si tu vis une émotion, c’est que tu as de bonnes raisons de la vivre. Yes, Queen! Triste, stressée, en colère ou ennuyée, tu n’es pas anormale ou à côté de la plaque. Au contraire!

Tu es supposée vivre tout un paquet d’émotions plates. Et tu sais quoi? C’est même très bien qu’elles soient là! En gros, l’émotion douloureuse signale que quelque chose de très important pour soi est compromis.

Et qu’est-ce qui est très important pour soi?

→ Se sentir aimée

→ Réussir ses projets, sa vie

→ Rester en vie et en sécurité

→ Être respectée, écoutée, valorisée, acceptée

→ S’assurer du bien-être de ceux qu’on aime, etc.

Chaque fois qu’un de ces objectifs ou besoins est menacé… HOP! Une émotion fait surface pour t’aviser du problème. N’est-ce pas extraordinaire?

Laisse-moi te donner un p’tit exemple personnel pour t’illustrer tout ça:

Il y a quelques semaines, j’étais à la maison et je me sentais lasse. Je traînais de la patte (même si je devais travailler), ma motivation était nulle et j’avais pas mal envie de grignoter, aussi.

Puis, j’ai réalisé que j’avais des journées de travail trop monotones pour mes besoins. C’est bien beau le télétravail, mais je devais changer de décor, voir plus de visages, couper la monotonie!

Est-ce que la lassitude que j’ai éprouvée était plaisante? Non! Mais grâce à elle, j’ai su qu’il manquait quelque chose à mon bonheur et j’ai pu améliorer mes journées. Naturellement, à partir du moment où j’ai apporté les changements dont j’avais besoin, la lassitude s’est dissipée et l’envie de grignoter aussi.

💡Je sais que plusieurs émotions ne sont pas le fun. Mais si la peur (par exemple) était agréable, tu resterais dans la situation. Le fait que les émotions déplaisantes soient déplaisantes t’incite à régler le problème.

5. Comment apprivoiser mes émotions pour ne plus les manger?

Écoute-les et apprécie-les, nom d’une pipe!

L’émotion ne se contente pas de te signaler un problème. Elle te procure l’énergie qu’il te faut pour passer à l’action, ou pour prendre une décision. Elle favorise aussi de meilleures relations et plus encore.

Par exemple…

🙇🏻‍♀️ Si tu te sens croche chaque fois que tu vois ta mère, c’est signe qu’il y a un problème. Quelque chose ne marche pas pour toi et tu vas peut-être décider d’espacer tes visites.

👩🏻‍💻 Si tu te rends à reculons au travail tous les matins et qu’une fois sur les lieux, tu te sens complètement démotivée, tu vas sans doute vouloir changer d’emploi.

😭 Si tu te chicanes avec une personne qui éclate en sanglots, il y a de grandes chances que tu mettes ton ego de côté et que tu sois plus encline à faire preuve de bonne foi.

Tu vois?

Je pourrais continuer longtemps comme ça, parce que les émotions font plein d’autres choses formidables pour toi au quotidien.

Mais ce que je veux surtout te dire, c’est que tes émotions veillent sur toi et sur ton bien-être 24/24! Et quand on y pense bien, on n’a pas tant d’alliés aussi dévoués.

Faire de la place à ses émotions et apprendre à naviguer avec elles va te permettre d’arrêter de manger tes émotions.

6. Comment apprendre à décoder les émotions que je vis?

Toutes les émotions ont leur vertu et leur signification, même les plus pénibles.

Je t’en révèle quelques-unes (et si tu veux, découvre les autres émotions qui font manger) :

😠 La colère, qui te fait bouillir par en dedans, est l’émotion qui énergise le plus. Elle te motive à repousser un obstacle qui se dresse ou qui s’oppose à tes valeurs.

😢 La tristesse, qui te donne un cube dans la gorge, t’incite à faire le point, à te ressourcer, à aller chercher l’aide dont tu as besoin.

😔 La culpabilité, qui te met à l’envers, t’encourage à honorer tes valeurs et responsabilités pour être une bonne personne ou pour assouplir tes principes.

😳 La honte, qui te fait rougir comme une tomate, veille à ce que tu sois aimée et acceptée. Petites créatures sociales, nous avons besoin des autres pour nous épanouir.

😰 L’anxiété, qui te donne les mains moites, vise à assurer ta sécurité et protége ton égo. Un bon niveau d’anxiété améliore ta performance et te garde focus sur le problème…

*MAIS*!

Il y a un grand MAIS : certaines émotions sont tes fausses amies. ☝️

7. Quelles sont les émotions saines versus les émotions chroniques?

Les émotions chroniques ne surviennent pas au bon moment ou ont une intensité inappropriée.

Toutes les émotions ne sont pas bonnes pour toi. On a toutes notre talon d’Achille, c’est-à-dire, une ou quelques émotions (chroniques) qui ne surviennent pas au bon moment, ou qui surviennent avec une intensité inappropriée.

Un peu comme ta belle-mère qui débarque toujours sans avertir ou ton enfant qui fait la crise du bacon au milieu du magasin juste parce que tu refuses de lui acheter une énième figurine de Peppa Pig. 

Elles n’apportent rien de bon: aucune information, énergie ou motivation qui puissent être utiles. Ces expériences émotionnelles ne sont PAS nos amies! 

Il est important d’en parler parce qu’on ne traite pas ces émotions de la même manière que celles qui sont saines. Il faut apprendre à les reconnaître. 🙏

Surtout, ce sont souvent ces émotions qui génèrent nos compulsions alimentaires.

8. Quel rôle joue l’impulsivité lorsque je mange mes émotions?

Quand tu es impulsive, manger tes émotions te semble plus fort que toi, comme si tu étais en train de perdre le contrôle.

L’impulsivité est centrale lorsqu’on est mangeuse émotionnelle. Et on peut se sentir très impuissante lorsque ça se produit. Puis, honteuse, déçue et frustrée après avoir trop mangé.

Déjà, j’ai envie de te dire que l’impulsion de manger n’est pas une question de manque de volonté.

Elle est souvent biologique, comme avoir le nez de son père et le mollet de sa mère!

Parfois, elle peut provenir de traumas antérieurs, d’expériences d’abus et de négligence passées.

Elle peut aussi se manifester suivant nos lacunes à réguler nos émotions. Ou encore, face à une panoplie de facteurs du quotidien, comme un manque de sommeil.

Heureusement, plusieurs stratégies peuvent être mises en place pour dompter l’impulsivité qui amène à manger ses émotions. 💪

C’est un point souvent négligé lorsqu’on traite l’alimentation émotionnelle. Pourtant, impulsivité et alimentation émotionnelle vont de pair, et font la paire!

9. Comment arrêter (enfin) de manger mes émotions?

Déjà, je t’ai donné beaucoup de pistes pour mieux te comprendre et diminuer ton envie de manger tes émotions. Mais si tu veux vraiment arrêter de les manger…

Je te propose une démarche plus profonde, avec mon programme Manger ses émotions : 3 heures de ton temps pour que la nourriture ne te contrôle plus. 🙌 

Le programme a déjà transformé la vie de centaines de femmes qui l’ont suivi (je te laisse découvrir les témoignages sur la page).

Si tu me lis et que, malgré tout, tu sens que tu es une cause perdue… Sache que plusieurs femmes me partagent exactement la même chose. Je comprends totalement ton sentiment d’impuissance.

Mais en vrai, si j’aime autant travailler l’alimentation émotionnelle, c’est parce que ça se corrige super bien. Les progrès s’observent rapidement : il suffit d’améliorer ses compétences émotionnelles.

Et c’est ce que tu apprends dans le programme! 

À partir du moment où tu seras mieux outillée pour vivre tes émotions, naturellement, la nourriture perdra son rôle privilégié. Parce que manger ne sera plus nécessaire comme avant.

Alors, prête à me suivre dans cette aventure? À partir de maintenant Queen, I got you! 💓

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